5 octobre 2011

La métamorphose, chapitre 2

Ça y est, je m'y suis remis ! J'espère que cette suite, qui n'était pas prévue, vous plaira autant que la première partie... Bonne lecture !

En ouvrant les yeux ce dimanche matin, après une grasse matinée reposante, Grégoire c’était dit qu’il allait passer une journée merveilleuse. Son horrible cauchemar était loin à présent, et un soleil radieux filtrait à travers les rideaux de sa chambre.

Pourtant, quand son père était venu le réveiller, le garçon avait bien du admettre que, une fois encore, quelque chose ne tournait pas rond…
Debout là-dedans ! avait-il lancé à son fils. Il est 10 heures et le soleil est déjà haut dans le ciel. Vient profiter de cette belle journée avec nous !
Le temps que Grégoire ouvre les yeux, son père était déjà reparti. Mais le garçon avait eut le temps de voir une énorme queue verte se faufiler dans l’entrebâillement de la porte.
Oh non, ça recommence ! gémit-il en se cachant le visage sous les draps.
Essayant de se rassurer, Grégoire se dit qu’il devait s’agir d’un contrecoup de son affreux rêve. Cela arrivait : un songe pouvait laisser des traces pendant quelque temps après le réveil ! À demi rassuré, il se leva et passa à la salle de bain.

Le reflet du miroir le rassura complètement. Il avait bien face à lui la tête pomponne d’un garçon de huit ans. Il n’avait pas tout perdu ! Il se brossa les dents, se passa un peu d’eau sur le visage et descendit avec la ferme intention de raconter sa nuit à ses parents.

Mais lorsqu’il arriva dans la cuisine, il eut une vision d’horreur : trois énormes lézards se faisaient dorer la pilule sur la terrasse ! Les monstres tournèrent lentement leur tête vers lui et sourirent, laissant apparaître une multitude de petites dents pointues. Grégoire hurla :
AAAAH !
Puis il s'enfuit à travers la maison en appelant ses parents et sa petite sœur. Hors d’haleine, il fut rattrapé par les lézards qui le coincèrent dans le salon.
Qu’avez-vous fait de mes parents ? lança-t-il dans un cri d’angoisse.
Mais enfin, chéri, c’est moi, maman ! s’entendit-il répondre par le reptile de taille intermédiaire alors que les deux autres se regardaient avec des yeux comme des soucoupes, ce qui leur donnait franchement un drôle d'air.
Grégoire perdit alors connaissance.

[...]

4 commentaires:

Alexandra Gabrielli-Kuhn a dit…

c'est aussi bien que la première partie,on a vraiment envie de savoir ce qui se passe dans cette maison remplie de folie reptilienne !!! ^^

Aurélie Desfour a dit…

J'aime beaucoup la tournure que prend cette histoire :)

Xavière Broncard a dit…

Ah oui c'est excellent comme ça !

Laure Duthé a dit…

:D tout pareil que gab-k, je suis intriguée